mercredi 13 août 2003

C'est votre dernier mot, une fois ?

J'ai mal dormi.
Sur le coup de 5 heures, avec la fraîcheur du matin, je somnole et laisse mon cerveau divaguer... C'est un état bizarre... Je rêve, je suis conscient de rêver, lorsque mon rêve est trop anxiogène, j'en change... Mais je ne suis pas non plus éveillé... Bref, ce demi-sommeil n'est ni réparateur, ni rassurant pour ma santé mentale tant l'absurdité de mes songes est grande.
Ce matin, donc...
Nous sommes partis en Zafira (qu'est-ce que je hais cette voiture de merde, inconfortable et mal conçue !) pour la Belgique, afin d'assister à l'enregistrement de Qui veut gagner des millions... Une fois sur place, nous nous trouvons dans une grande salle qui est un mix entre le plateau de la sus-dite émission et une salle de concert...

Le jeu se déroule normalement, mais je ne rappelle pas des questions. Puis soudain, on marque une pause et débarque un orchestre symphonique dirigé par André Rieu (Si ! Je vous jure !)...
Tout la salle écoute dans un silence religieux mais, sans doute angoissé par la configuration horrifique que semble vouloir prendre mon rêve, je me révolte :

"mais euh y'a pas de musique dans Qui veut gagner des millions !!!"

Toute la salle fait "Chhhhhhhhut !". Foucaut débarque et m'explique que c'est parce qu'on est en Belgique. Y'a pas de concert dans l'émission en France, on coupe au montage, mais il y en a en Belgique... Bon... Soit. Je me calme.

Puis Rieu laisse place à quelque chose de plus rythmé : "Matmatah - Lambé An Dro La Ouache".
Je suis le seul à apprécier : personne ne vient me rejoindre sur la piste de danse qui s'est improvisée... Et il faut bien le dire, pogoter tout seul, ça présente des risques : celui de se retrouver par terre à chaque fois que l'on se jette contre... personne. Au bout de trois fois, arrivé à l'apogée du ridicule, je quitte la piste sous les yeux consternés de nos amis Belges.
Nous regagnons la voiture.

Nous sommes hébergés par une amie (une inconnue !) de ma mère, qui nous propose sa chambre, mais comme le soleil se lève bientôt, je décide que nous pouvons regagner la France en nous relayant au volant si nécessaire. Et de fait, nous partons.
Afin de voyager à l'air libre et de pouvoir mieux jouer les co-pilotes, je décide de rester assis sur le toit, ou sur le coffre arrière... Malgré mes indications, ma mère s'égare et rapidement, nous sommes contraints de prendre des déviation par des routes forestières, puis des chemins sinueux et boueux. Nous croisons un chat, qui voudrait bien qu'on l'embarque, mais nous devons laisser là la voiture, qui ne peut plus rouler sur les sentiers.
Les chemins serpentent entre les pinèdes et les arbres. C'est presque le maquis corse ! Nous suivons des traces de peinture indiquant les GR et nous débouchons enfin à la lisière de la forêt, près d'un champ herbeux.
Mon rêve s'interrompt à ce moment précis, tandis que mon père vient me secouer pour me signifier qu'il faut se secouer parce que il est l'heure de se secouer des fois que j'ai quelque chose d'important à faire...

Quand on a dormi 3 heures, on a qu'une chose à faire : se recoucher !
Depuis, j'ai la tête comme un melon, et ce rêve débile me hante... Pfff elle va être dure cette journée, encore !

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