mercredi 12 juillet 2006

Rêve débile


Non mais c'est QUOI ces rêves à la con, en ce moment ?
Quelqu'un pour décrypter ?

Dans un salon du pneu, je croise mes parents et amis qui sont venus faire rechaper leurs roues ou bourrer les boudins de latex. Un exposant propose un café à mon paternel, qui refuse. Je lui signifie que lorsque un exposant te propose un café, ce n'est pas forcément qu'il pense que tu en veux un, mais que lui aimerait en profiter pour faire une pause et en boire un aussi (je sais comment ça se passe sur les salons, j'ai déjà donné !) et laisser les collègues se démerder avec les clients ! (ça vous donne une idée de ma passion pour les choses commerciales !)

Je me casse du salon, et je laisse ma voiture. J'étais à Petitbled d'où je redescends par la nationale, en luge à roulettes. Tout en évitant la maréchaussée qui me court après pour défaut d'immatriculation.
Arrivé à Grosbled, je loupe le bus pour remonter... J'en profite pour me faire inviter à je ne sais quel pince fesse, où je croise Sophie Davant qui vient nous inviter pour l'enregistrement d'une nouvelle émission, qui se tourne à Lyon (Sophie si tu me lis... c'est peut-être un heureux présage ?), je renonce la mort dans l'âme car c'est décidément trop loin en luge à roulettes ! Et puis je dois remonter à Petitbled... Plus de bus, après que je l'aie raté une seconde fois en discutant.

Heureusement, Jean Marc Sylvestre est là pour me véhiculer - vous savez, c'est le journaliste économique, pamphlétaire de l'état providence et de ses systèmes mammouthiques (la santé, les profs ,…) qui s'est récemment rendu compte que la sécu et les médecins étaient formidables depuis qu'ils l'ont sauvé d'une mort certaine - bref, je dois mon salut à JMS et franchement, ce n'est pas pour me réjouir. Sauf qu'il faut attendre qu'il s'empiffre au buffet et qu'il passe ses coups de téléphones boursiers (quel sinistre personnage !).
On embarque dans sa limousine grande classe, mais il me saoule avec ses théories libérales... J'essaye de discuter sexe avec lui (et pourtant on ne fait pas moins homo-érotique que JMS !) et nous trouvons un point d'achoppement sur la définition du prince charmant qui se résume ainsi :

" La différence entre un homme normal et le prince-charmant, c'est qu'après avoir repris deux fois des moules chez Léon, et avoir baisé comme un fou toute la nuit, en faisant des choses pas racontables sur ce blog avec sa langue, le prince-charmant se réveille avec une haleine mentholée. "™ ®©

Mon premier réflexe est de sentir mon haleine en me réveillant.
Force est de constater que je ne suis pas un prince-charmant, et pourtant, je n'ai ni mangé chez Léon, ni fait des choses avec ma langue. Consternation.

Allo, Freud ?

(Article tiré de mon ancien blog)