dimanche 16 novembre 2003

Beauté intérieure et Body art 2, le retour

Retour à Porcin pour effectuer une petite vérif et explorer ma beauté intérieure... Demain, promis, je demande au médecin de prendre des clichés de mon oesophage pour avoir de "vrais" clichés à moi...
C'est vachement plus original que les photos de Blagnac ;-) ou du puy des folles en Vendée ;-) -même pas je suis jaloux !- ...

lundi 10 novembre 2003

Télé-sympathie

Tatiana... Etes-vous avec moi ? Tatiana ? Oui... Concentrez-vous... Je suis avec vous... Je vous vois... Je vous sens... snif snif... Ah non, au temps pour moi, c'est encore la voisine portugaise qui fait de la brandade...
Reprenons... Tatiana ?? Youhou ??? Bon alors ? Merde tu décroches ou quoi ? T'as bouffé l'forfait ? Pffff...

Bon... C'est raté... Moi qui voulais lui souhaiter son anniversaire par télépathie...

Ce soir, je lis un commentaire de Tati sur mon blog. J'en profite pour aller lire le sien que je avais délaissé depuis quelques jours...

Et qu'est ce que je ne me rends pas compte de découvrir ce que je vois pas ?!

Tatiana avait posté sur son blog le 7-11-03, un texte et des photos dans le même esprit que mon post de ce matin... Un hymne à la nature dans le but d'apprendre l'automne aux cons, genre "Les feuilles qui tombent, pour les nuls." (Editions Sybex 55 €.)...

-D'ailleurs ca ne fait pas un pli : y'en a eu pour trouver ça mièvre !-

Sans doute elle et moi avons-nous besoin de redécouvrir les plaisirs simples de la vie ? La beauté de la pluie qui mouille, son chat qui ronronne sur les cuisses, et sa femme près du feu... (Mettez les propositions dans l'ordre qui vous arrange)

Bref... Je suis-t-y pas connecté à Tatiana par hasard ? C'est pas d'la transmission de pensée ça ???
Ca m'troue le... ah ben non : c'est déjà fait !

Ok, pour la transmission de pensée, y'a trois jours de décalage entre Paris et la province, mais je vous assure qu'avec la Poste, ce n'est pas plus rapide !
Surtout en ce moment, ma factrice -je devrais dire ma "facteuse"- est une intérimaire qui en chie pour faire sa tournée...
Pas possible... Soit elle se perd, soit elle teste un nouveau chemin chaque jour... Je vais être obligé de lui conseiller Mappy.com afin qu'elle ne se perde pas entre le N°3 et le N°4 de ma rue si ça continue.

Je pense que quelqu'un a dû tenter de lui expliquer que dans une rue, il y a les numéros pairs d'un côté, et impairs de l'autre... Comme elle n'a pas l'air très douée... Si ça se trouve, elle a décidé de faire deux tournées pour ne pas se mélanger... Une pour les pairs... Une autre pour les impairs...

J'ose même pas imaginer sa tête quand elle a découvert un numéro "bis" pour la première fois...

En tous cas j'ai le courrier qui arrive à la tombée de la nuit... J'espère que je suis dans les derniers à être servi sinon la pauvre, à la frontale, ça ne doit pas être pratique...

Bref, tout ça pour dire que des fois je me sens proche de Tatiana... Deux soeurs jumelles...
Si ça se trouve, je suis un peu lesbienne ?

Bon anniversaire ma Tati chérie !!! I love you !

jeudi 6 novembre 2003

Tempus fugit.

Ce matin :

-Bonjour, je viens pour la première visite d'inscription à l'ANPE...
-Ouiiii, vous pouvez revenir demain ? Bon... 15h, merci.

Cet aprèm :

-Bonjour, je pourrais voir Monsieur M. siouplait ? C'est lui qui m'avait fait un devis pour la Clio...
-Ouiiii, il n'est pas là... Vous pouvez revenir demain ? Bon... 10h, merci.

Fin d'aprèm :

-Bonjour, j'ai téléphoné tout à l'heure pour acheter le tensiomètre automatique...
-Euh oui la personne que vous avez eu est partie et...
-Il faudrait que je revienne demain, peut-être ?
-Aaah...Vous êtes médium ?

lundi 3 novembre 2003

Le soleil vient de se le-ver, encore une belle jour-née.

Encore un rêve débile, surtout, oui !
Alors que je m'étais conditionné à rêver de choses qui me passionnent : hébé non... Mes synapses n'en font qu'à leurs têtes... Mes neurones pètent un câble...

Je ne sais pas POURQUOI, mais il faudra tout de même que j'entame une analyse afin de connaître les traumatismes qui me poussent à situer mes rêves dans le centre commercial Mammouth (devenu Auchan), et le collège qui se trouvent à quelques centaines de mètres de chez mes parents... Et le lycée, mais c'est plus rare.

Je dois être en ESPT (Etat de Stress Post-Traumatique) pour que ce soit récurrent à ce point ! Quels sont les épisodes de ma vie d'alors, que j'aurais mal digéré ?

Donc là, nous (mais qui "nous" ? il y avait d'autre personnes indéfinies) étions au centre commercial à l'époque d'avant sa rénovation : le magasin est bâti en haut d'une colline, et son parking était alors situé dans une pente à 8%... Vous imaginez le plaisir que c'était de pousser un caddie en ferraille en allant faire ses courses...

Surtout quand celui ci roule sur un revêtement qui aurait pu servir d'entraînement aux motards du Paris-Dakar, et qu'une feuille de salade est coincée dans la roue qui gigote en faisant "crouiiiik crouiiiik crouiiiik crouiiik" tandis que vous tentez de maîtriser la direction du chariot qui a décidé de se mettre à marcher en crabe juste au moment où vous passez les portes du magasin...

Et au retour, même topo.
Sauf que le chariot pèse 30 kilos de plus... Arrivé en haut du parking ça va.
Ca ressemble à l'instant où le wagon des montagnes russes arrive au sommet et qu'on a pas encore vu la chute vertigineuse qui nous attend.

On prend conscience de l'effet pesanteur. Et on se dit qu'il ne faudrait surtout pas qu'on prenne conscience de l'effet "collision" avec un véhicule qui reculerait brusquement...
Atroce !
A l'époque j'ai vu des mères de familles emportées par leurs caddies, traînées sur plusieurs centaines de mètres, jusqu'en bas du parking, traverser la rue entre les pare-chocs de routiers horrifiés, et, filant toujours derrière leur chariot, prendre en pointe le parking de la cité... Pfuiiiiit ! Disparues ! On ne les a jamais retrouvé ! ;-)

Bref...

"Nous" étions en haut du parking, et nous devions convoyer une femme (inconnue de moi) en brancard, car j'étais infirmier !!! Oué oué oué... Infirmier j'vous dis, avec la blouse blanche et tout !
On a sorti la nana qui relevait sans cesse la tête pour voir où on la conduisait. Pas rassurée, la dame. Un pressentiment peut-être ?
On a voulu attaquer la descente. Sauf que le brancard avait une feuille de salade dans une roue. Alors hop, on a chargé la grosse femme dans un petit caddie (impossible de la loger dans le siège à bébé du caddie) et on a commencé à descendre... Et puis... L'effet pesanteur...

On s'est mis à quatre pour freiner le caddie. Puis après, il a fallu la convoyer jusque chez mes parents (va savoir pourquoi !!!) mais les chemins étaient un vrai bourbier (alors que, je le précise, j'habite dans un lotissement qui est tout ce qu'il y a de plus praticable et goudronné !)

La suite est confuse et ressemble à un épisode de Benny Hill dont on aurait confié le montage à un chimpanzé sous LSD.

Du coup, je me suis réveillé de mauvais poil.
C'est-y pas possible de "rêver" à des conneries pareilles ???

dimanche 2 novembre 2003

Vie privée, privée de tout.

Des fois, quand j'entends mes parents se faire une scène sur le ton de "J'en ai marre que tu bouges mes affaires" ; "J'en ai marre que tu laisses tout trainer..." ; "Arrête racheter des choses qu'on a déjà dans l'frigo" ; "Ta mère prend toujours toute la couverture" ; "Arrête de râler !" ; "Ne fuis pas la conversation" ; "Ta mère envahit même mon atelier avec SES affaires" ; "Je vais finir par faire chambre à part" ... bref... des fois je me dis que le célibat a vraiment du bon.

C'est vrai que depuis maintenant plusieurs années, je me suis fait à la perspective du célibat auquel me contraignent mes problèmes de santé, mon sale caractère, mon insatisfaction perpétuelle, mon goût pour la liberté et l'absence de contraintes... Et je crois que plus ça va, moins ça me manque... Et je ne parle même pas de la libido, hein. :-)

Finalement, peut-être qu'il y a aussi une forme de l'autisme qui s'attrape ?
Avant que je finisse comme ces ados japonais qui ne décollent plus de leurs écrans, il va peut-être falloir que je pense à reprendre une activité sociale "dans la vie réelle"... Oui oui, genre avec des humains à qui parler qui n'appartiennent pas de près ou de loin au corps médical, qui n'ont même pas d'email (!!!) ou d'ordinateur (!!!), et qui ne sont PAS GAY. Voir même un peu homophobes peut-être...

Oh mon diiiiiiiiieu ! Ca me déprime d'avance.
D'abord pourquoi sortir ? Il fait si froid dehors...