lundi 3 novembre 2003

Le soleil vient de se le-ver, encore une belle jour-née.

Encore un rêve débile, surtout, oui !
Alors que je m'étais conditionné à rêver de choses qui me passionnent : hébé non... Mes synapses n'en font qu'à leurs têtes... Mes neurones pètent un câble...

Je ne sais pas POURQUOI, mais il faudra tout de même que j'entame une analyse afin de connaître les traumatismes qui me poussent à situer mes rêves dans le centre commercial Mammouth (devenu Auchan), et le collège qui se trouvent à quelques centaines de mètres de chez mes parents... Et le lycée, mais c'est plus rare.

Je dois être en ESPT (Etat de Stress Post-Traumatique) pour que ce soit récurrent à ce point ! Quels sont les épisodes de ma vie d'alors, que j'aurais mal digéré ?

Donc là, nous (mais qui "nous" ? il y avait d'autre personnes indéfinies) étions au centre commercial à l'époque d'avant sa rénovation : le magasin est bâti en haut d'une colline, et son parking était alors situé dans une pente à 8%... Vous imaginez le plaisir que c'était de pousser un caddie en ferraille en allant faire ses courses...

Surtout quand celui ci roule sur un revêtement qui aurait pu servir d'entraînement aux motards du Paris-Dakar, et qu'une feuille de salade est coincée dans la roue qui gigote en faisant "crouiiiik crouiiiik crouiiiik crouiiik" tandis que vous tentez de maîtriser la direction du chariot qui a décidé de se mettre à marcher en crabe juste au moment où vous passez les portes du magasin...

Et au retour, même topo.
Sauf que le chariot pèse 30 kilos de plus... Arrivé en haut du parking ça va.
Ca ressemble à l'instant où le wagon des montagnes russes arrive au sommet et qu'on a pas encore vu la chute vertigineuse qui nous attend.

On prend conscience de l'effet pesanteur. Et on se dit qu'il ne faudrait surtout pas qu'on prenne conscience de l'effet "collision" avec un véhicule qui reculerait brusquement...
Atroce !
A l'époque j'ai vu des mères de familles emportées par leurs caddies, traînées sur plusieurs centaines de mètres, jusqu'en bas du parking, traverser la rue entre les pare-chocs de routiers horrifiés, et, filant toujours derrière leur chariot, prendre en pointe le parking de la cité... Pfuiiiiit ! Disparues ! On ne les a jamais retrouvé ! ;-)

Bref...

"Nous" étions en haut du parking, et nous devions convoyer une femme (inconnue de moi) en brancard, car j'étais infirmier !!! Oué oué oué... Infirmier j'vous dis, avec la blouse blanche et tout !
On a sorti la nana qui relevait sans cesse la tête pour voir où on la conduisait. Pas rassurée, la dame. Un pressentiment peut-être ?
On a voulu attaquer la descente. Sauf que le brancard avait une feuille de salade dans une roue. Alors hop, on a chargé la grosse femme dans un petit caddie (impossible de la loger dans le siège à bébé du caddie) et on a commencé à descendre... Et puis... L'effet pesanteur...

On s'est mis à quatre pour freiner le caddie. Puis après, il a fallu la convoyer jusque chez mes parents (va savoir pourquoi !!!) mais les chemins étaient un vrai bourbier (alors que, je le précise, j'habite dans un lotissement qui est tout ce qu'il y a de plus praticable et goudronné !)

La suite est confuse et ressemble à un épisode de Benny Hill dont on aurait confié le montage à un chimpanzé sous LSD.

Du coup, je me suis réveillé de mauvais poil.
C'est-y pas possible de "rêver" à des conneries pareilles ???

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