samedi 26 mai 2012

Vous y croyez... ou pas (bis)

Le destin. C'est écrit. Toussa...
Pourtant dans mon histoire, quelques coïncidences troublantes qui me font dire que j'ai des anges gardiens.
En l’occurrence mes grands-mères.

J'arrive moribond à ma première greffe, foie-poumons. L'opération de la dernière chance, genre.
Je suis greffé un premier mai. Dans la famille, cette date a une signification particulière puisque mes parents ont perdu leur premier enfant en bas âge un premier mai.
Passons sur le symbole (mort et renaissance...), mais c'est étonnant.

Quand mes parents on cherché une maison, ils ont visité pas mal de coins et se sont arrêtés sur un lotissement en construction. Les rues n'avaient pas encore de nom. Quelques années après, leur rue est baptisée "Impasse du Muguet" qui donne sur la "Rue du premier mai".

Curieusement, ils n'ont fait le rapprochement qu'après ma greffe devant l'accumulation de coïncidences...

Ma greffe de rein a eu lieu le 21 Février dernier, jour de l'anniversaire de ma grand-mère paternelle...

Et pour le loto, de là-haut, vous ne pouvez rien faire ?!




jeudi 24 mai 2012

Vous y croyez... ou pas.

Tiens, allez, je ne suis plus à une demie-heure près de retard dans ma journée de procrastination généralisée, je vais vous parler chiffres. Bizarreries chiffrées. Kabbale. Au-delà.
Ça sent le souffre ou c'est moi ?

Première bizarrerie dans ma vie : les heures.

Je vous ai raconté ici que j'étais fâché avec le temps, la ponctualité, tout ce qui me rappelle que je cours à grands pas (enfin, les mêmes que tout le monde) pour rouler un patin à la grande faucheuse.
Mais les horloges me font tous les jours des clins d'oeil.

Vous allez comprendre : j'ai attaqué l'écriture de ce post à 17h17.
Quand j'ai voulu aller préparer à manger tout à l'heure, il était 11h11. Là c'est le kiff total, parce que c'est l'heure "Desproges" qui a fait un excellent sketch sur un mec obnubilé par l'ordre qui adore cette heure là parce que tous les chiffres de sa montre sont bien droits et bien parallèles... Et surtout parce c'est une probabilité RARE (vous allez comprendre plus bas !)

A chaque fois Très souvent quand je regarde l'heure, il s'agit d'une heure "bizarre".
12h34, 14h41, 15h15 (Marignan !), 21h21, etc.

Alors vous allez me dire : "Non mais bon, c'est parce que vous y faites attention, mais vous faites pas gaffe quand l'heure est normale."

Faux. Je suis pas scientifique, mais je suis pas con non plus.
Je tiens donc le compte aussi des heures "normales".
Et il se trouve que la proportion des heures spéciales est anormalement élevée.

D'abord faisons le compte des heures "bizarres" :
00h00 ; 01h01 ; 01h10 ; 02h02 ; 02h20 ; 03h03 ; 03h30 ; 04h04 ; 04h40 ; 05h05 ; 05h50 ;
10h01 ; 10h10 ; 12h12 ; 12h21 ; 12h34 ; 13h13 ; 13h31 ; 14h14 ; 14h41 ; 15h15 ; 15h51 ; 16h16 ;
20h02 ; 20h20 ; 21h12 ; 21h21 ; 23h23 ; 23h32 ; 23h45 ;

Notez : il n'y a qu'une heure bizarre dans ces heures là : 06h06 ; 07h07 ; 08h08 ; 09h09 ; 11h11 (qu'est-ce que je vous disais, hein ?) ; 16h16 ; 17h17 ; 18h18 ; 19h19 ; 22h22 ; 23h23.

Ca fait donc 40 minutes bizarres sur une journée de 1440 minutes.
Soit une probabilité de 0,27777 c'est à dire 2,7 % d'heures bizarres dans la journée, inégalement réparties.

En admettant aussi par extension les heures bizarres "bis" : 11h22, 11h33, 11h44, 11h55 par exemple, cela donne quand même une disproportion singulière.

Quand vous regardez l'heure une dizaine de fois par jour et que vous tombez 1 fois sur des heures bizarres, la proportion est déjà entre votre faveur, alors plusieurs fois par jour, tous les jours, avouez qu'il y a quelque chose de l'ordre de l'irrationnel, non ?

Y a-t-il un kabbaliste dans la salle ? Vous avez le numéro de Madonna ?

Vous vous en doutez, j'attends avec impatience le 12/12/12 à 12h12:12 : d'ailleurs, je pense qu'on fera une fête, venez si vous êtes dans le coin...

vendredi 11 mai 2012

La blague médicale du jour...

C'est la réunion mensuelle de l'équipe soignante de l'hôpital...
A l'ordre du jour, l'accusation d'une infirmière, Madame Durand, envers un médecin.
Celui-ci lui aurait parlé de façon vulgaire et insultante.

Le directeur dit au médecin concerné :
- Ce genre de comportement ne peut avoir cours ici, avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?

Le médecin répond qu'il regrette ce qui s'est passé, mais il a des circonstances atténuantes :

Laissez-moi vous expliquer dans quelles circonstances tout ceci est arrivé...
Le matin, mon réveil n'a pas sonné. Quand j'ai vu l'heure qu'il était, j'ai sauté du lit, je me suis pris les  pieds dans le tapis et je suis tombé la tête la première sur la table de nuit, en cassant du même coup la lampe de chevet. Je me suis fait un bandage à la tête.
Ensuite, pendant que je me rasais, la sonnette de la porte d'entrée a retenti, du coup, je me suis coupé. C'était un jeune homme qui vendait des encyclopédies. Et je n'ai pas pu le mettre dehors avant d'avoir acheté les volumes A à F.
Quand j'ai voulu reprendre mon petit déjeuner, mon café était froid et mes toasts brûlés.
En allant au garage, j'ai glissé sur une plaque de glace. Je me suis déchiré le pantalon et éraflé le genou. Quand j'ai voulu démarrer la voiture, la batterie était à plat. Ça a pris 45 minutes au réparateur pour venir et 200 euros dans mon porte monnaie pour me dépanner. J'aurai du prendre un taxi de toute manière, car en arrivant sur le parking de l'hôpital, le chasse-neige est rentré dans ma voiture.

Le médecin prend alors une grande respiration et reprend :

Finalement, j'arrive dans mon bureau et je m'assied dans mon fauteuil.
Et à ce moment là, Madame Durand arrive et me dit :
"Docteur, on vient de livrer 72 thermomètres, où voulez-vous que je les mette ?"

Je profite.

Ce matin, l'infirmière Davina de l'hôpital de la Miséricorde me fait remarquer que j'ai pris du poids en faisant le relevé hebdo. Je le sais. Même que j'ai un peu diminué le poids annoncé parce que cela fait 3 semaines que je ne me suis pas pesé et que je déclare toujours le même poids. Alors que j'ai pris au moins 1,5 Kg à la pesée ce matin.

La diététicienne débarque, Davina me fait signe, complice, qu'elle ne dira rien (bien qu'il n'y ait rien à cacher, c'est juste pour la blague..) :
- Ca va ?
- Ca va, je profite !
- Vous profitez de quoi ? De la vie ? Vous profitez économiquement ?
- Non : je grossis.
- Ah. Vous avez de la marge et puis vous pouvez faire du sport.

Hem.
Moi, et le sport. Les meilleurs ennemis du monde.
Comment vous dire ? Ah si, voilà, pour résumer :